jeudi 3 janvier 2019

70 % des Français favorables à la castration chimique des violeurs pour éviter la récidive

Il y a quelques mois, Sopra-Steria et Ipsos ont publié un sondage sur 1025 personnes âgées de 18 ans et plus et ayant pour thème : « Crimes sexuels : peut-on éviter la récidive ? ». D’après cette enquête pour France Télévisions, la majorité des Français estiment bon de renforcer la loi contre les auteurs de crimes sexuels, et même de recourir à la castration chimique afin de diminuer le risque de récidive des violeurs.



La castration, une solution contre la récidive :

La castration chimique reste une source de polémique lorsqu’on parle de récidive des prédateurs sexuels et des violeurs. Mais le débat a été relancé à la suite du drame concernant l’affaire Angélique Six. La jeune fille de 13 ans avait été violée puis assassinée par David Ramault, un homme de 45 ans déjà condamné à 9 ans de prison pour un crime similaire en 1996.
C’est justement pour éviter de tels drames que 7 Français sur 10 sont favorables à la castration chimique obligatoire pour les violeurs. En effet, ce genre de traitement hormonal administré par voie orale ou par injection vise à réduire le taux de testostérone et donc l’appétit sexuel des délinquants.

Un traitement sur la base du volontariat

Depuis une loi du 17 juin 1998, les prisonniers pouvaient décider de subir ou non une castration chimique. Cependant, cette loi pourrait bien changer sachant que Laurent Wauquiez, le président des Républicains, se dit en faveur de la pratique. « Les prédateurs sexuels doivent soit subir une castration chimique, soit rester en prison », explique-t-il lors d’une interview pour le quotidien 20Minutes tout en soulignant qu’il prévoit de déposer une proposition de loi pour imposer la castration chimique aux violeurs.
Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, quant à elle, affirme être « totalement opposée à une castration chimique obligatoire pour les délinquants sexuels », d’autant plus que « ses effets sont supprimés lorsque l’administration des médicaments cesse ».
Cela dit, une grande majorité des Français souhaite que la loi soit plus ferme au sujet des délinquants sexuels, notamment en condamnant les violeurs à des peines plus sévères (79 %). 80 % des sondés pensent aussi qu’il faudrait renforcer les mesures existantes pour limiter les récidives comme le suivi psychologique, ou l’utilisation de bracelet électronique.
Et vous ? Que suggérez-vous comme solution pour éviter les récidives des délinquants sexuels ?

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